Prothèses orthopédiques : quel remboursement ?
Arthrite et arthrose sévères, infection ostéoarticulaire, maladie de Kienbock, dysplasie fibreuse des os, hallus valgus, fracture périprothétique, syndrome de McCune-Albright, ostéogenèse imparfaite (plus connue sous le nom de “ maladie des os de verre “), excroissance osseuses, maladie de Freiberg, rupture des ligaments croisés, arthrose, ostéophyte… Les maladies relatives aux os et aux articulations sont nombreuses. Si certaines sont soignables grâce à des traitements ou des rééducations, d’autres nécessitent parfois l’ablation d’un membre ou d’une partie de l’os et de l’articulation. Il arrive donc, notamment chez les seniors, de devoir porter une prothèse orthopédique. Hanche, genoux, coude, mains… Mais combien coûte une prothèse orthopédique ? Peut-on en être remboursé ? L’Assurance maladie prend-t-elle en charge une partie d’une telle dépense ?
Prothèse orthopédique : de quoi s’agit-il ?
L’orthopédie fait référence à tout ce qui est relatif aux os ou aux articulations. La prothèse, elle, est un appareil artificiel. On utilise des prothèses orthopédiques après l’amputation d’un membre, d’un os ou bien d’une partie d’une articulation.
Cette amputation peut avoir eu lieu après un accident, mais également une maladie. Et ce cas n’est pas rare, il est même le plus fréquent. En effet, selon la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (SOFCOT), seulement 30 % des amputations sont réalisées des suites d’un traumatisme alors que 60 % surviennent en raison d’une maladie telles que la cardiopathie, le diabète, ou bien l’artérite. On peut également effectuer une amputation afin de solutionner une agénésie, soit une malformation de naissance.
La prothèse peut alors être externe, interne, totale ou bien intermédiaire ou encore partielle, c’est-à-dire unicompartimentale (PUC). À noter que l’on parle d’arthroplastie lorsque la prothèse remplace une articulation. Dans tous les cas, la prothèse orthopédique a pour but de remplacer ou améliorer la partie du corps manquante ou détériorée afin de permettre au patient d’en retrouver sa fonction et son usage. Enfin, certaines prothèses n’ont qu’un but esthétique quand d‘autres peuvent à la fois être fonctionnelles ET esthétiques.
Prothèse de hanche, prothèse de genoux (endoprothèse) et prothèse de doigt : combien ça coûte ?
La création et la pose d’une prothèse, qu’elle concerne les membres supérieurs ou les membres inférieurs ou bien même la colonne vertébrale, nécessite l’intervention d’un généraliste et de plusieurs spécialistes. Plusieurs experts peuvent être concernés par la pose d’une prothèse orthopédique. Médecin radiologue, chirurgien orthopédiste, orthopédiste-orthésiste, rhumatologue, neurologue, etc. Après plusieurs consultations, une prothèse est ensuite “commandée” à un orthoprothésiste. Ce dernerfaçonnera alors un appareil sur-mesure et parfaitement adapté à la morphologie et à la pathologie de son propriétaire.
La pause de la prothèse nécessitera ensuite une chirurgie et donc une hospitalisation. Elle nécessite également l’intervention d’un anesthésiste et d’un chirurgien. Il faut compter environ 500 € pour l’anesthésiste et 800 € pour le chirurgien. Ajoutez à ce prix le forfait hospitalier de 20 € par jour et le prix de la prothèse.
Les prix des prothèses peuvent varier en fonction du modèle et de l’année de fabrication. Il dépend également de leur niveau de sophistication. En effet, certaines prothèses, comme les prothèses myoélectriques, fonctionnent avec des électrodes reliées au muscle du patient. Ces systèmes particulièrement travaillés peuvent facilement dépasser les 5 000 €.
Pour les prothèses les plus répandues…
Le prix d’une prothèse de hanche oscille entre 1 500 et 3 000 € tandis que le prix d’une prothèse de genoux (endoprothèse) varie entre 2 000 et 3 500 €. Les prothèses de doigts, eux, peuvent aller de 100 à 1 000 €.
Pour ce qui est du remboursement des actes, notez que les soins apportés par l’orthopédiste sont pris en charge à hauteur de 60 % du tarif de base de la Sécurité sociale si le parcours de soins a été respecté. Les frais d’hospitalisation pour la pose de la prothèse seront, eux, pris en charge à 80, voire 100 %, par l’Assurance Maladie si l’opération s’effectue dans un établissement public ou bien privé conventionné.
En ce qui concerne le remboursement de la prothèse en elle-même, toutes ne le sont pas. Pour espérer une prise en charge, veillez à choisir une prothèse reconnue par la Commission d’évaluation des produits et prestations (CEPP).
Prothèses orthopédiques : la solution Rembourseo
La pose d’une prothèse, quelle qu’elle soit, représente un coût important. Car la plupart des établissements dépassent les tarifs fixés par l’Assurance maladie et que toutes les prothèses ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale, une mutuelle santé est donc primordiale. Veillez à choisir un contrat proposant ce type de remboursement grâce à l’aide d’un courtier tel que Rembourseo.
Rembourseo vous conseille et vous propose les meilleures solutions d’assurance aux meilleurs prix, en s’adaptant à vos besoins en matière de remboursement de prothèse orthopédique.