Remboursement : chirurgie de la cataracte
Quel remboursement pour le diagnostic et la chirurgie de la cataracte ? Avec l’âge, notre vision peut se détériorer. Il n’est pas rare d’avoir alors sa vue brouillée, voilée, d’être davantage sensible à la luminosité et de percevoir de moins en moins de détails ou de nuances de couleur. Si vous observez ces symptômes, c’est peut-être la cataracte. Bien que les maladies de l’œil soient nombreuses, comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et le glaucome, la cataracte s’avère particulièrement fréquente, notamment chez les plus de 65 ans…
Selon le VIDAL, l’opération de la cataracte est la première cause de chirurgie en France. Une maladie qui se déclenche donc bien souvent avec l’âge. Cela dit, elle peut également survenir chez les plus jeunes, après un traumatisme, par exemple, où l’abus de substances nocives pour la santé, comme le tabac. Heureusement, dans certains cas, une chirurgie est envisageable. Pour ce faire, un diagnostic poussé par un ophtalmologue est cependant nécessaire. Mais alors, combien coûtent les séances précédant l’opération de la cataracte ? Quel est le prix de la chirurgie de la cataracte ? Une ordonnance rédigée par un médecin est-elle obligatoire pour espérer un remboursement par la Sécurité Sociale ? Une mutuelle peut-elle la prendre en charge ?
Cataracte : de quoi s’agit-il ?
Une vision comme voilée, des couleurs moins vives, des points noirs, un halo de lumière toujours présent, une baisse globale de la vision… Les affections ophtalmiques sont diverses, mais une en particulier regroupe tous ces symptômes. C’est la cataracte. Une opacification du cristallin de l’œil, c’est-à-dire la perte de transparence de la lentille que nous avons à l’intérieur de l’œil. Si cette maladie survient généralement avec l’âge, elle peut aussi bien apparaître suite à un traumatisme, un choc visuel, une trop grande exposition au soleil ou bien en conséquence de l’abus de substance, comme le tabac.
Cataracte : diagnostic et soins chirurgie
Parce que cette affection est tout de même généralement liée à l’âge, les professionnels de santé conseillent vivement de consulter régulièrement un ophtalmologue, dès ses 65 ans, pour un suivi régulier. Le but ? Déceler rapidement une éventuelle cataracte précoce et agir le plus tôt possible si nécessaire. En effet, laisser une cataracte progresser, c’est le risque de perdre totalement la vue.
La cataracte n’est pas une fatalité. Il est tout à fait possible de freiner sa progression, voire d’éliminer tout symptôme grâce au remplacement du cristallin. Avec environ 450 000 interventions chaque année, l’opération de la cataracte est la première cause de chirurgie en France. Mais ce geste, bien que réalisé si souvent, nécessite quelques visites et examens préalables.
Si un médecin généraliste ou un ophtalmologue suspecte une cataracte, il effectue un premier entretien avec son patient. L’objectif ? Comprendre les éventuels risques et symptômes de la cataracte. Le médecin évalue ensuite l’acuité visuelle (pression intra-oculaire, dilatation pupillaire et fond d’œil…) et effectue un examen du cristallin à l’aide d’un appareil d’optique grossissant appelé ophtalmoscope. Le niveau d’opacité est alors finement observé. Il décide ensuite de la nécessité – ou non – d’une intervention chirurgicale.
La chirurgie de la cataracte consiste à remplacer le cristallin opacifié ou bien à poser un implant intraoculaire sur-mesure. Les implants sont eux aussi divers : monofocaux, multifocaux, bifocaux ou trifocaux. Le choix de l’intervention se décide alors suivant les résultats d’une biométrie de l’œil et d’une kératométrie. L’intervention dure en moyenne entre 15 à 30 minutes. Elle se déroule généralement dans une structure de chirurgie ambulatoire.
Cataracte : prix de la chirurgie
Le prix d’une intervention chirurgicale de la cataracte varie selon différents paramètres. Il faut prendre en compte le type de structure, le secteur du praticien, l’utilisation d’un laser et les éventuels implants impliqués. Ainsi, logiquement, le coût de l’intervention sera plus important si le chirurgien n’est pas conventionné, ou conventionné secteur 2, et s’il utilise un laser. Ainsi, les chirurgiens conventionnés secteur 1 suivent les tarifs de base. En l’occurrence, il faudra ainsi compter 271,70 euros par œil. Notez qu’une intervention avec laser peut ainsi dépasser les 2 500 euros, et qu’un cristallin artificiel, lui, peut coûter 2 300 euros par œil. Concernant le type de structure, les interventions en hôpitaux publics seront toujours moins coûteuses que celles réalisées en cliniques privées.
Cataracte : quel remboursement ?
La Sécurité Sociale prend-elle en charge les chirurgies de la cataracte ? La Sécurité Sociale prend intégralement en charge la chirurgie de la cataracte sur la base des tarifs conventionnés. En revanche, pour espérer être remboursé, il y a quelques conditions à respecter. Pour être remboursée, la chirurgie doit dans un premier temps avoir été prescrite par un professionnel de santé. Il s’agit de respecter le parcours de soins coordonnés. Elle doit également être réalisée par un chirurgien conventionné secteur 1 et dans un établissement hospitalier conventionné. Restera tout de même la participation forfaitaire de 24 €, à la charge du patient, ainsi qu’un éventuel forfait journalier dans le cas où le patient passera une nuit dans la structure. Ce dernier est de 20 euros.
Pour les interventions réalisées en secteur 2 ou dans une structure privée, il est possible de faire jouer sa mutuelle santé. Certaines, notamment celles spécialisées dans l’optique, prennent en charge la plupart des gestes liés au traitement de la cataracte. Attention tout de même, toutes les complémentaires santé ne proposent pas ce genre de prise en charge. Il peut donc être judicieux de se renseigner sur les différentes structures existantes avant d’en choisir une.
Remboursement d'une chirurgie de la cataracte : la solution Rembourseo
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